Dire
que la compétition engendre la haine,
qu'elle
n'est qu'une façon de diviser les hommes,
qu'elle
nourrit de l'égo, de la peine et du désordre,
pour
justifier de refuser le conflit, la
confrontation,
la rencontre avec l'autre dans l'adversité, cette
situation intense...
Une
excuse de plus, une excuse, encore,
parmi
tant d'autres.
Ceux
qui veulent atteindre les sommets de leur vie,
ont
bien raison, d'aimer la compétition,
la
compétition dis-je, celle où l'on émule, on l'on respecte,
où
l'on cherche, certes, à vaincre sans faillir, mais en appréciant,
la
beauté de l'effort,
et
la valeur de son adversaire.
Où
l'on cherche, aussi, à Se vaincre soi-même,
sans
faiblir, en appréciant, la beauté de cet effort,
et
celle de notre propre valeur.
On
ne naît jamais décideur, jamais.
On
le devient, toujours.
Et
si l'on aspire à faire partie des dirigeants,
de
ceux qui "font la différence",
il
faut dès à présent prendre l'habitude de se confronter,
et
dominer l'adversaire. Apprendre à défaire...
Pour
que cela devienne un instinct, un geste naturel,
une
pensée sans effort, sans contrainte ni peur,
une
victoire sans combat.
Les
places sont peu nombreuses, et seuls les meilleurs,
seront, naturellement, sélectionnés.
Faire
de la compétition, une habitude,
c'est
faire preuve de lucidité sur le destin que l'on s'est choisi.
Les
dominés haïssent la compétition,
les
aspirants-dominants en apprécient toute la beauté, toute la saveur,
toute
la grandeur. Chacun équilibre ainsi son destin.
L'objectif
du compétiteur,
est
de s'entraîner à chaque instant, avec tout son cœur,
donner
le meilleur de lui-même,
se
dépasser, déployer sa grâce...
La
populace ne cesse d'affirmer que la compétition est malsaine,
mais
exige dans le même temps pour la servir,
des
hommes de haut vol,
qui
doivent s'affronter pour elle,
qui doivent lui prouver, toujours,
qu'ils
sont les meilleurs et qu'ils incarnent l'excellence humaine.
Elle
veut des hommes forts, les meilleurs hommes en fait, et aussi,
les
meilleurs services, les meilleurs produits,
les
meilleurs idées et réalisations, quel que soit le prix à payer.
Mais
elle affirme à voix haute, que bien évidemment, la compétition,
c'est
le mal. Puis elle la rejette dans un geste spectaculaire,
avant
de prôner l'union dans la coopération.
Hypocrisie
populaire.
L'idée
que la compétition est malsaine, qu'aimer la compétition,
c'est
être déséquilibré, n'est qu'une croyance limitante parmi tant
d'autres.
La populace se la répète jusqu'à plus soif,
afin
de s'enorgueillir et de sublimer, tout simplement,
sa
posture de dominée. Chacun équilibre ainsi son destin.
Mais
toi, qui comme moi, aspire à devenir décideur, leader ou
entrepreneur,
qu'importe
le nom que tu donnes à ton accomplissement,
ne
crains pas l'adversité, épouse là, deviens son ami,
deviens
meilleur que les autres, distingue toi, envole-toi, libère-toi.
En
revanche, jamais, ne fonde ta valeur personnelle sur un résultat
donné.
Car
la vie est vivante, et rien n'est jamais acquis.
Si
tu perds, tu gagnes parce que tu apprends,
Si
tu vaincs, tu dois encore vaincre, la compétition a déjà commencé...
Toujours,
prend plaisir à te confronter aux autres,
en
les respectant,
et
en ayant de la gratitude pour leur présence.
Aie
de la gratitude pour le défi qu'ils représentent,
ils
t'aident à grandir. Ils t'incitent à repousser tes limites...
les
dominer est un honneur.
Ceci
dit, garde
à l'esprit,
qu'à
peine les as-tu dominé,
ils
redeviennent instantanément tes plus redoutables adversaires...
Toi
et tes adversaires, êtes pris dans un élan existentiel,
qui
vous amène sans cesse à repousser vos limites.
Vous
êtes à vous-mêmes, vos exhausteurs de talents,
vos
catalyseurs de génie...
Apprend
à aimer tes adversaires,
ils
sont l'une de tes richesses les plus précieuses.
traite-les avec dignité.
Respecte-les
en donnant le meilleur de toi,
au
point qu'ils aient la certitude,
de
n'avoir aucune chance.
C'est
la plus belle marque de considération, de gratitude,
que
tu puisses offrir.